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Couverture du Foyer des artistes dans la réédition Plon de 1958.

Cocteau s’est toujours plu à écrire des portraits d’artistes et en particulier d’acteurs de théâtre : en témoignent des articles de Carte blanche (1919), et de Portraits-Souvenir (1935), la pièce Les Monstres sacrés (1940), les Articles de Paris publiés en 1937-1938 dans Ce Soir, ceux réunis en 1947 dans Le Foyer des artistes (articles publiés dans Comœdia sous l’Occupation), et tous les textes épars repris après sa mort dans Du cinématographe (1973) et Mes monstres sacrés (1979).
Il y a les comédiens qui ont travaillé pour Cocteau ou sous sa direction : il se fait un devoir de les promouvoir et il entretient avec eux une relation chaleureuse, intime souvent. Il y a les autres, les comédiens qui lui plaisent et sur lesquels il écrit volontiers. Sa route a souvent croisé des créateurs de la scène ou de l’écran. Il donne alors volontiers un petit texte pour soutenir ceux qui lui plaisent. Se constitue ainsi une sorte de galaxie qui dresse un portrait spectral de Cocteau, homme de relations sociales.