Nuit de la publicité en 1952 à l’ESC de Paris : Cocteau dessine la couverture du programme et donne un texte accompagné d’un dessin. Éloge de la publicité dans la revue Contacts, en 1956.
Apollinaire a fait chanter les affiches dans « Zone », Cendrars a célébré la poésie de la publicité. En poète de son siècle, Cocteau célèbre à son tour le « théâtre de la rue » dont les affiches, les réclames, les vitrines de grands magasins, les manèges des étalagistes et vendeurs, ou encore la foule des grandes villes, donnent le spectacle. Rien d’étonnant donc à ce qu’il ait fait l’éloge de la publicité, partie intégrante du « théâtre de la rue » (et des médias), et mis son talent de dessinateur et d’auteur au service de telle firme, de tels lieux à la mode, de tel éditeur ami.