Couvertures de livres de poèmes publiés entre 1920 et 1941.
Escales (Éditions de la Sirène, Paris, 1920), poèmes de Cocteau sur des illustrations d’André Lhote, constitue la première collaboration du poète avec un peintre. Amorcée en août 1918, elle précède de très peu la mise en route de son deuxième « livre d’artiste » en septembre de la même année, Tambour, avec Roger de La Fresnaye.
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La Rose de François, publié en 1923 à La Belle Édition avec un portrait de l’auteur par Marie Laurencin, est une commande de l’imprimeur François Bernouard, éditeur de L’Ode à Picasso en 1919 et cofondateur en 1909, avec le poète, de la luxueuse revue Schéhérazade (six livraisons de novembre 1909 à mars 1911). Écrit après Plain-Chant, il marque comme lui le retour de Cocteau à un certain classicisme de forme et de sujet.
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Cri écrit, poème édité en plaquette en 1925 par Les Amitiés languedociennes avec un dessin d’Henri de La Jonquière, figure dans sa bibliographie comme un livre à part entière. L’adresse à Dieu qui « fait le mal sans malice » en laissant mourir ses amis (« Mon Dieu où les avez-vous mis ? ») le rapproche de Prière mutilée, autre poème publié seul en 1925, aux Éditions des Cahiers libres, avant d’être repris dans Opéra (1927).
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Mythologie, les Poèmes écrits en allemand, Énigme et Allégories paraissent entre 1934 et 1941, le premier avec dix lithographies originales de Giorgio de Chirico, peintre italien auquel Cocteau a consacré une étude en 1928, Le Mystère laïc.