À plusieurs reprises, Cocteau est conduit à prendre position sur la question des prisonniers d’opinion. En 1952, il apporte un soutien public aux prisonniers politiques victimes de la dictature en Grèce et il intervient également personnellement pour défendre deux de ses amis grecs, André Kédros et Dimitris T. Analis, qui lui disent leur reconnaissance dans l’envoi de deux ouvrages. En mars 1961, il signe aussi un appel pour l’amnistie des emprisonnés et des exilés espagnols. Il avait refusé en 1945 le poste d’ambassadeur de France à Madrid à cause de Franco.