L’amitié de Morand et de Cocteau débute en avril 1915, lorsque Morand envoie de Londres un poème à celui qui venait de créer Le Mot, organe de la mobilisation intellectuelle et artistique. C’est chez Morand qu’eut lieu la première lecture du Cap de Bonne Espérance et Cocteau l’aida à publier ses Lampes à arc. Ils se voient presque quotidiennement en 1919-1920, comme le montrent les nombreuses mentions de Cocteau dans le Journal d’un attaché d’ambassade.