« Les Voleurs d’enfants » ou l’aventure somme toute pas si malheureuse d’un enfant volé qui fait sa vie comme acrobate de cirque, en même temps que le malheur de sa mère… Le poème est enregistré sur disque avec un accompagnement musical de « jazz langoureux », « européanisé », non de « jazz hot », sur lequel Cocteau s’explique dans un texte de 1929 repris dans les Cahiers Jean Cocteau (nouvelle série, 2, 2003).
La diction du poète est sans emphase, naturelle et piano. Elle préfigure la voix chuchotée, susurrée, confidentielle et feutrée, envoûtante, du « Fils de l’air » dit par lui-même en 1934, qui en reprend le thème.
En 1954, pour un disque La Voix de son Maître, Cocteau enregistre à nouveau le poème, sans accompagnement musical cette fois.