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Page de titre et table des matières de l’édition originale (Mercure de France, Paris, 1910), recueil de soixante-treize poèmes composés pour l’essentiel dans le courant de l’été 1909.

Utilisée comme « une pudeur pour cacher son fond » (Jean Cocteau, lettre à sa mère, 3 novembre 1922), la frivolité affichée par le titre représente une conquête du jeune poète sur le ton principalement triste de son premier recueil. Si l’alexandrin domine, le vers est plus rapide, nerveux, le ton devient badin. Ouvert à un réel pathétique intérieur, ce jeu abrite une personnalité déjà préoccupée, à sa façon, d’écrire des vers avec son sang, thème repris d’Anna de Noailles et notamment du poème Mes vers, dernière pièce des Éblouissements (1907).