Search
Generic filters

Adieu de Cocteau à Christian Dior (1905-1957) dans Arts-Spectacles du 30 octobre 1957.

« Christian Dior rayonnait de cette gloire immédiate dont la France a besoin pour que ses gloires secrètes mûrissent à l’ombre. Sa bonté valait le charmant génie avec lequel il transcendait les frivoles impératifs de la mode. […] Ce n’est pas un maître, c’est un ami que sa maison pleure et c’est à l’ami au cœur attentif et fidèle que s’adresse notre tendre adieu. »
Réagissant à la disparition du grand couturier, Cocteau écrit dans l’hebdomadaire Arts-Spectacles un « Adieu à Christian Dior » qui le classe parmi les irremplaçables dont s’est nourri le « génie léger » de Paris, à la pointe d’une époque fastueuse dont, regrette-t-il, « l’étincelante parade » se termine.