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Cocteau joue à Rocambole dans Cinémonde (n° 713, 1948). Préface pour un épisode de « Rouletabille » (1966). Hommage au personnage Simon Templar, dit « Le Saint », dans Mystery magazine (n° 1, 1962). Article « Fantômas » paru dans Le Figaro littéraire (n° 796, juillet 1961). Fantômas dans La Nappe du Catalan (1952).

« Les Gauchers.
Je viens de relire Service dans l’ombre de [André] Piljean. Série espionnage. C’était de beaucoup l’auteur le plus remarquable (La Mort de Sammy Gordon). Il avait été stupéfait par mon admiration. Il est mort à vingt-huit ans. Je l’ai appris par une lettre de sa femme. Il avait murmuré à son lit de mort : “Préviens Jean Cocteau.” Il était de ces “obscurs”, de ces “sans grade” héros des lettres, qui se mésestiment et, croyant tirer à la ligne pour gagner leur croûte, font merveille sans le savoir. Peut-être en voulant faire mieux Piljean aurait-il empêché ses trésors de paraître. Peut-être les prenait-il pour monnaie de poche et n’était-il pas en mesure de frapper des médailles d’or. C’est ce qui arrive souvent — le malentendu dont Fantômas reste l’exemple type. Les auteurs voulaient nous convaincre, Apollinaire et moi, de ne pas lire ces sottises, écrites de la main gauche. Hélas, leurs œuvres, écrites de la main droite, ne valaient rien. »
(Jean Cocteau, Le Passé défini, janvier 1959.)