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Quelques amis de cœur : Max Jacob, Christian Bérard, André Beaurepaire, Pierre Bergé.

La liste serait longue de ceux qui ont côtoyé Cocteau, travaillé avec lui, ou bénéficié de son aide. Retenons ici les noms de Max Jacob, Christian Bérard, André Beaurepaire et Pierre Bergé, tout en sachant qu’une place à part et sans doute la première doit être faite à Picasso.
De toutes les contributions d’André Beaurepaire à l’œuvre de Cocteau, celle de Renaud et Armide pour les décors et les costumes, celle des décors de L’Aigle à deux têtes en 1946 — le jeune décorateur n’avait alors que dix-huit ans — gardent encore aujourd’hui leur force d’émerveillement.
À propos des dessins que Beaurepaire expose à la librairie Paul Morihien, Cocteau écrit ce texte qui pourrait aussi bien s’adresser au décor de la pièce en question : « Maniaque et grandiose, il rêve d’un théâtre de catastrophes où le rideau de pourpre se lèverait sur des tempêtes. »
On voit ici Pierre Bergé, à qui Édouard Dermit a légué le droit moral sur l’œuvre de Cocteau, à droite sur la photo, en compagnie de Cocteau, Marie-Louise Bousquet, Bernard Buffet (à gauche) et Dermit, accroupi au premier plan ; puis seul avec Cocteau, faisant le salut militaire, à Château l’Arc.