Elles n’ont plus besoin d’être lancées ni soutenues, ce qui n’empêche pas Cocteau d’écrire un texte pour la pochette d’un disque de Joséphine Baker, de laisser rééditer texte et dessin croquant Mistinguett sur une autre (tirés de Portraits-Souvenir, 1935), de faire l’éloge de Marlène Dietrich dans le programme de son récital au Théâtre de l’Étoile (1959), de vanter la voix « poignante et chaude » de Marjane dans le catalogue de sa firme, ou d’offrir en 1937 un beau dessin à Suzy Solidor pour le livre Suzy Solidor et ses Portraitistes : deux cents peintres — un modèle, accompagné de quelques lignes : « Lorsque Suzy Solidor s’appuie au piano et tire d’elle une voix qui sort des zones les plus intimes de l’être, lorsqu’elle dompte cet élément qui donne le trac comme les vagues donnent le mal de mer, je m’incline. »