Réintégré dans les cadres du ministère des Affaires étrangères, Morand se réinstalle en 1955 à Paris, mais se défend prudemment de toute ambition du côté de l’Académie française. Il s’y présentera trois ans plus tard et le refus de son élection par le général de Gaulle, malgré le soutien de son ami Cocteau, provoqua une vive émotion dans le milieu littéraire. Il attendra son élection jusqu’en 1968.